Céleri Électrique ~ Le rendez-vous gastronome de musique électronique

· Le samedi à 21h (HA) sur les ondes de CFIM · 92,7 FM · Le son de la mer ·

lundi, mai 29, 2006

Claude Leblanc


Claude Leblanc est un nom connu aux Îles entre autre pour les Lundis jams aux Pas Perdus dont il est l'initiateur, le technicien de son et le claviériste occasionnel. Dernièrement il venait de terminer le mastering du nouvel album de Steve Cormier, que je me dois d'acheter d'ailleurs! son violon traditionnel est sublime... Claude travaille à une compagnie émergeante de services et produits sonores et vidéo: L'Écoutille. Mais Claude Leblanc l'artiste qui s'éparpille reste méconnu. Il consentit à me céder un cédé où l'on peut entendre des vestiges de plusieurs années d'expériences variées: trame sonore de film de cégépiens, remix, programmation et mastering avec des chansonniers, chanson de Praxis (J'ai laissé la porte ouverte), son ancien groupe, projet improvisé le temps d'une sauce à spag etc. Un poème d'une belge, Naître au loin, avec la belle voix de Josée Lapierre nous donne aussi une succulente prestation de musique électronique. Sur la sphère - chanson de l'album pop du même nom de Jean-Guy Lacroix, où Claude a contribué - a été retravaillée en plus électronique, plus Claudesque. Voici donc quelques extraits en mp3:
Sur la sphère
Naître au loin
Groove 1
Groove 2
J'avais laissé la porte ouverte
First Flight

dimanche, mai 28, 2006

Du neuf à Céleri Électrique?



Eh bien oui, depuis mon escapade sur le continent, j'ai partagé sur les ondes quelques nouvelles trouvailles... Un élan déjà affirmé vers le Krautrock m'a fait découvrir, de Kraftwerk, Radio-activity (1975 Radio-Aktivität) et Computer World (1981 Computer Welt) et, de Faust... 71 minutes of... (1971-1975). Kraftwerk a bien démontré une puissante simplicité exploratoire, qui renouvèle quelquechose de familier dans un son électronique comme émergeant d'un orchestre de robots. Cette grâce cs'est-elle essouflée ensuite?, car je n'ai, autrement, qu'écouté l'excellent Autobahn (1974) et le fameux florilège de Krafwerk fidèlement revisité à la sauce chilienne (2000 El Baile Alemán) par Señor Coconut y su junto (Uwe Schmidt)... Faust est certes l'ambassadeur de premier plan du rock électronique planant psychédélique progressif allemand (Krautrock: rock-choucroute). Ces qualificatifs rejoignent le mouvement des années 70, où primait une certaine organicité du son. J'ai bien les pièces où le français et l'anglais se côtoient: un certain absurde se dégage des paroles. Quant à Champion, (Maxime Morin de Montréal), il est un incontournable de l'actualité, ses prestations live sont époustoufflantes: c'est un chef d'orchestre remarquable pour nous faire bouger avec une simplicité royale! Chill'em all! Tawoumga vous mène au pas pendant plus de neuf minutes et l'album au complet est quasiment parfait.